Vivre plus longtemps grâce à vos muscles
Cet article explore les liens entre la composition corporelle (masse musculaire, graisse viscérale) et le risque de mortalité chez les personnes âgées, à partir d’une étude brésilienne rigoureuse. Il met en lumière l’importance du renforcement musculaire comme levier de santé et de longévité.
5/9/20252 min read
💪 Muscles, graisses et longévité : ce que nous révèle une grande étude brésilienne
On sait depuis longtemps que l’activité physique est bénéfique pour la santé. Mais saviez-vous que votre répartition musculaire et graisseuse pourrait prédire votre espérance de vie ? Une étude brésilienne publiée dans le Journal of Bone and Mineral Research en 2019 apporte un éclairage fascinant sur ce lien entre composition corporelle et risque de mortalité chez les personnes âgées.
📊 L’étude en bref
839 adultes âgés de 65 ans et plus ont été suivis pendant 4 ans.
Tous ont bénéficié d’un examen de composition corporelle par DXA, une méthode très précise qui mesure la masse musculaire et la répartition des graisses.
L’objectif : évaluer si certains profils corporels sont liés à une mortalité plus élevée.
🔍 Ce que les chercheurs ont découvert
✅ Chez les hommes :
Une faible masse musculaire (notamment dans les bras et les jambes) multiplie par 11 le risque de décès.
Une augmentation de la graisse viscérale (celle qui entoure les organes) augmente également le risque de mortalité.
À l’inverse, une masse grasse totale modérée, en particulier sous-cutanée, semble jouer un rôle protecteur.
✅ Chez les femmes :
Le facteur déterminant principal est aussi la faible masse musculaire, qui multiplie par 63 le risque de décès.
Contrairement aux hommes, ni la graisse viscérale ni la graisse sous-cutanée ne sont liées au risque de mortalité dans ce groupe.
🧠 Ce qu’il faut comprendre
Ces résultats confirment que le muscle n’est pas seulement un "bonus esthétique" ou un outil pour bouger plus facilement. Il s’agit d’un véritable organe de longévité, essentiel pour maintenir une bonne santé métabolique, une immunité efficace et une stabilité corporelle avec l’âge.
De même, l’étude nuance le discours habituel sur la graisse corporelle : ce n’est pas tant la quantité totale de graisse qui pose problème, mais sa localisation. La graisse viscérale, nichée autour des organes, est la plus délétère. Elle est pro-inflammatoire, favorise le diabète et les maladies cardiovasculaires. En revanche, une graisse modérée sous la peau peut être neutre, voire bénéfique, surtout chez les personnes âgées.
🏋️♂️ Le message à retenir
Renforcer sa masse musculaire, même après 60 ou 70 ans, est un véritable acte de prévention. Il ne s’agit pas forcément de faire de la musculation en salle, mais d’entretenir ses muscles par des exercices simples, réguliers et adaptés (mobilité, renforcement doux, exercices fonctionnels).
👉 Ce que cette étude nous dit clairement, c’est que "bouger pour ne pas rouiller" est une stratégie de longévité.
📌 En résumé :
Moins de muscles = plus de risques, y compris de mortalité.
La graisse viscérale est nocive, la graisse sous-cutanée peut être protectrice.
Le DXA, une méthode de mesure précise, permet de mieux comprendre ces équilibres corporels.
L’activité physique reste la meilleure arme pour maintenir la masse musculaire avec l’âge.
Sylvain Granier Ostéopathe
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